Rola
Sangrenta
Uma bola
No chão
De Angola.
O dia
Vai alto,
Brilha
O sol
Na poeira
Incendiada.
Soldados
Jogam
Futebol
Com a bola
Que pula
Sangrando
No chão
De Angola.
Ninguém
Distingue
Na bola
Ensopada
Na areia
Empastada
Na erva
Que gira
No solo
A cabeça
De um negro
Sangrando
Que rola
No chão
De Angola
«D’ailleurs quand
je suis revenu définitivement, tout le monde me disait que je n’avais pas
changé du tout, et moi, ça me rendait furieux parce que — et comment que
j’avais changé ! –, j’avais changé énormément. Comment ne pas changer ? Je me souviens de matchs de
foot où les ballons, c’étaient des têtes humaines… Et on en changeait le plus
naturellement du monde : « Ce ballon ne vaut plus rien, qu’on apporte une autre
tête. »
António Lobo Antunes (né en 1942). Dans : María Luísa Blanco. Conversaciones con António Lobo Antunes (2001). Traduit de l’espagnol par Michelle Giudicelli (Ch. Bourgois, 2004). P. 79».
António Lobo Antunes (né en 1942). Dans : María Luísa Blanco. Conversaciones con António Lobo Antunes (2001). Traduit de l’espagnol par Michelle Giudicelli (Ch. Bourgois, 2004). P. 79».
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